Vous projetez de vous constituer un portefeuille de SCPI afin de profiter d’une gestion immobilière déléguée et dans le but de préparer votre retraite ? Vous avez le choix entre plusieurs familles de SCPI : les SCPI de rendement, les fiscales et les SCPI de plus-value. Les SCPI fiscales qui ont vocation à faire baisser l’impôt sur le revenu de l’investisseur se déclinent encore en plusieurs catégories, dont celles qui vont exploiter un déficit foncier. Découvrons tout de suite les spécificités de cette classe de SCPI, en décortiquant le principe même du déficit et en rappelant le principe des SCPI.
Déduction des charges des revenus fonciers ou des revenus globaux
Le déficit foncier est enregistré lorsque les charges relatives à la mise en exploitation de l’immobilier sont supérieures aux recettes enregistrées. À l’inverse, on parle de bénéfice foncier, puisque le résultat est positif. Ces charges seront alors déduites soit du revenu foncier, soit du revenu global du contribuable. On citera parmi celles-ci les dépenses sur les travaux de réparation et de rénovation sur le bien, les taxes foncières, les frais d’acquisition (agences, intérêt d’emprunt). En effet, c’est en fonction du type du déficit que le type d’imputation sera défini.
Acquisition d’un parc immobilier ancien
Le principe, dans une SCPI de déficit foncier, est de constituer le parc à partir d’un ensemble d’immobiliers anciens, lesquels seront rénovés afin de générer ce déficit. Dès que la rénovation est terminée, les biens doivent immédiatement être mis en location, et ce, pendant une certaine période. Si un excédent de déficit est enregistré sur l’exercice, il sera reporté sur l’année suivante, et ce, jusqu’à 6 ans. Rappelons que l’intérêt principal d’une SCPI est de faire profiter à l’investisseur d’une gestion entièrement déléguée.
Pour en savoir plus sur les SCPI, leur fiscalité et les différentes familles, rendez-vous sur scpi-8.com.